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Portraits des invité·e·s de la 25e édition de FILMAR

Trouvez l’excellent travail de la photographe Alice Bovard Rudaz ici























FILMARcito itinerante 2024 démarre ! – Découvrez le programme

FILMARcito est la section jeune public du Festival FILMAR en América Latina. Elle présente aux cinéphiles en herbe des oeuvres magiques du vaste continent latino-américain. De janvier à juin de chaque année, FILMARcito part en tournée dans les communes du canton avec une sélection de longs et courts-métrages thématiques, souvent suivie d’ateliers. Une occasion de s’ouvrir au monde et de partager un moment en famille.

FILMARcito itinerante 2024 aura lieu du 28 janvier au 9 juin 2024 à Bernex, Vernier et Genève. Des ateliers gratuits accompagnent certaines projections : dessin, collage, modelage et mise en scène.

Les projections sont gratuites, sauf au Grütli où les billets sont vendus aux prix pratiqués par les cinémas. Pensez à vous inscrire pour les projections qui se déroulent à Bernex et à la Bibliothèque de la Cité.

Télécharger le programme

Informations pratiques (réservations, ateliers)

On se réjouit de vous y retrouver !

Joyeuses fêtes et bonne année !

Et voilà ! Nous nous sommes remis·es du Festival et avons rangé nos bureaux. Grâce à votre fidélité, la 25e édition s’est terminée sur un nouveau record de fréquentation. Avant de partir hiberner, nous vous souhaitons de finir l’année en beauté et vous remercions encore une fois de soutenir avec nous le cinéma latino-américain.

Organiser un festival demande de nombreuses ressources et implique d’innombrables personnes. Rendre accessible à toutes et à tous une sélection cinématographique aussi riche, et mettre en avant des œuvres latino-américaines indépendantes, est un défi qui se renouvelle chaque année.

FILMAR en América Latina aura à nouveau besoin de l’appui de ses publics et partenaires pour sa 26e édition, qui aura lieu du 15 au 24 novembre 2024. Envie de soutenir le Festival FILMAR, le cinéma indépendant et les cinéastes latino-américain·e·s ? Vous pouvez nous soutenir en faisant des dons, en devenant membre de l’association ou en devenant sponsor du Festival. Plus d’infos.

Votre soutien à FILMAR est déductible des impôts.

Reprises du palmarès et des inédits de la 25e édition

Le Festival FILMAR en América Latina et les Cinémas du Grütli proposent au public genevois une projection unique des deux œuvres péruviennes primées lors de la 25e édition. La date à retenir est le dimanche 17 décembre :

18h : Autoerótica – Andrea Hoyos (Pérou) | Prix du Jury des Jeunes 2023 – OPERA PRIMA

« Ce film traite de plusieurs thématiques qui nous semblent importantes à relever comme les relations familiales, le manque de prévention ainsi que le danger des réseaux sociaux et sites de rencontres. Nous sommes très heureux·ses de récompenser ce premier long-métrage réalisé par une femme » a déclaré le Jury des jeunes qui a été coaché par la genevoise et uruguayenne Laura Gabay, réalisatrice de Para no olvidar, également au programme de l’édition.

20h : DiógenesLeonardo Barbuy (Pérou) | Prix du Public 2023 – FOCUS SUD

« Le Pérou traverse actuellement de nombreuses crises liées aux abus de pouvoir, particulièrement subies par les communautés marginalisées par l’État, historiquement abandonnées et principalement indigènes » – confirme Leonardo Barbuy.

Si vous n’avez pas eu l’occasion de le voir, les Cinémas du Grütli mettent à l’affiche lors de la première quinzaine de novembre le film Tótem de Lila Avilés, désigné pour la cérémonie d’ouverture de FILMAR en América Latina en 2023.

María Alché : « Selon l’Université de Buenos Aires, Puan revêt un intérêt majeur pour l’institution »

Par Vania Aillon et Luisa Ballin

Au Festival du film de San Sebastián, Puan a remporté le prix du meilleur scénario, tandis que son protagoniste, Marcelo Subiotto, celui du meilleur acteur. Est-il important que le film soit présenté à Genève ?

Absolument ! Il est essentiel que le cinéma latino-américain trouve une résonance auprès du public en Amérique latine et au-delà, y compris parmi les communautés vivant à l’étranger. FILMAR joue un rôle clé dans cette mise en valeur, offrant une plateforme essentielle pour que ces histoires soient partagées. Je me réjouis que Puan soit projeté au Festival.

Quel a été l’accueil du film en Argentine ?

La menace d’un nouveau gouvernement fasciste risquant de couper les fonds destinés au cinéma est réelle. Dans ce contexte, Puan résonne car il met en avant la défense de l’éducation. L’Université de Buenos Aires a déclaré à l’unanimité que ce film revêt un intérêt majeur pour l’institution. C’est inédit ! Des projections sont organisées dans de nombreux athénées. Les étudiant·e·s de l’école de cinéma se sont aussi mobilisé·e·s et ont organisé un festival de films. J’ai été invitée pour présenter La niña santa (Ndlr : projeté les 22, 24 et 26 novembre), qui reflète aussi le contexte particulier que traverse l’Argentine. C’est une chance de pouvoir échanger avec les jeunes qui vivent cette période difficile.

Pourquoi avez-vous choisi Marcelo Subiotto comme protagoniste de Puan ?

Marcelo a joué dans mon film A Família sumergida (2019). Lors des essais, il tentait des choses drôles, désopilantes, tout en finesse et en nuances. C’était, à mes yeux, le sommet de la comédie ! Très vite, j’avais envie d’écrire un film pour lui. Marcelo est un talent majeur du cinéma argentin. Benjamín aussi souhaitait travailler avec lui. Pour nous combiner la comédie, la philosophie et Marcelo Subiotto étaient une évidence.

Le film aborde avec humour des thèmes comme l’éducation, la crise économique, la désillusion des professeur·e·s et de la philosophie. Est-ce un moyen élégant d’explorer des sujets sérieux ?

Oui. L’idée était de présenter la philosophie de manière comique, en entrelaçant les idées d’Héraclite et de Platon, afin de les rapprocher du public et d’éveiller la curiosité de manière légère et non ennuyeuse.

Vous avez étudié à la Faculté de Philosophie et Lettres de l’Université de Buenos Aires, située sur la rue Puan. Le lieu vous était donc familier.

Oui ! Nous avons dû entreprendre un travail considérable pour coordonner le projet avec les membres, le personnel et les élèves de l’université. L’idée était de filmer de jeunes étudiant·e·s qui assistent réellement aux cours, et non des acteur·ice·s professionnel·le·s. Cette authenticité a enrichi des scènes, notamment celles où ces jeunes manifestent dans la rue.